Viva Peru

Nous débarquons à Lima en fin d’après-midi. Le taxi qui nous conduit à notre hôtel longe la côte, les couleurs sont splendides. Le soleil se couche tranquillement sur les derniers surfeurs qui se lancent sur les vagues. Le ciel se teinte de rose et c’est ainsi que nous savourons nos 1ères heures au Pérou.

Nous passerons trois jours à Lima, capitale vrombissante, colorée et très animée. Ici, le soir venu, les gens se retrouvent pour enlever leur double masque (!) ou pas d’ailleurs, et danser. C’est un spectacle vivant si agréable à regarder. Rapidement, nous sommes nous aussi appelés par la musique. Impossible de résister, nos pieds ont la bougeotte, on se déhanche et nous voilà happés par cette joie de vivre communicative.

Les parcs pour enfants sont bondés d’enfants masqués ce qui nous surprend et nous met mal à l’aise. Les péruviens ont été traumatisés par la COVID et les règles sanitaires dans le pays sont très strictes et pesantes : port du double masque dans les transports et dans certaines grandes surfaces (quelques semaines en arrière, ils portaient également une visière !), contrôle des pass sanitaires ainsi que d’identité lors de chaque déplacement en bus, dans certains restaurants, musées et sites touristiques également. Nous ne pourrons d’ailleurs pas visiter certains lieux d’intérêts par faute de réservation anticipée. Bref, ces 1ers jours au Pérou nous refroidissent un peu et nous n’avons pas le cœur à scander le fameux « Viva Peru ». Heureusement pour nous, plus on s’éloigne de Lima, moins ces mesures sont pesantes.

La grande cathédrale de Lima
Le bon spot de surf

Que le voyage commence… Paracas

C’est avec appréhension que nous partons pour la gare routière de Lima. Contrôle obligatoire à l’entrée, puis on prend 3 billets pour Paracas. Deux heures de bus et 20 minutes de taxi plus tard, nous voilà arrivés à destination. Ici, l’atmosphère est tout autre. Les péruviens semblent un peu plus détendus et les masques ont disparu le long de la plage. Notre auberge de jeunesse est cosy, on s’y sent bien et on commence à se détendre. Le jour suivant, nous ferons une excursion en bateau pour admirer la réserve nationale de Paracas. Nous admirerons le fameux géoglyphe incrusté dans le sol depuis plus de 2 500 ans (le chandelier) ainsi que la faune de la région : otaries, pingouins et des centaines d’oiseaux.  Nous aurons la chance de voir et d’entendre les otaries appeler leur bébé et d’en voir une, apprendre à nager à son petit. Ce fut magique et impressionnant.

El candelabro
La faune locale

Huacachina

Après Paracas, direction l’oasis de Huacachina. Hacachina est connue pour être la deuxième oasis du continent. Les histoires sur l’origine de ce petit village sont nombreuses. Voilà ma préférée : le lagon serait né des larmes d’une très belle jeune femme aux yeux verts. Cette légende dit que cette belle demoiselle pleura la mort de son amant des jours et des jours. Et, de ses larmes, naquit ce lagon verdoyant. De cette histoire, provient également le nom Huacachina, qui signifie « femme qui pleure » en Quechua. Ici, l’activité principale est de faire du buggy dans les dunes. Alors c’est parti ! Quelle adrénaline ! Le sable chaud nous gifle les joues et nos yeux sont époustouflés par ces dunes à perte de vue. Il est possible de faire du ski ou du surf sur les dunes. Youri se prêtera volontiers à l’expérience. Puis on roule après le soleil afin de le voir disparaitre derrière ces montagnes de sables. Le ciel se pare de couleurs orangées, de tintes roses, rouges puis le noir s’installe doucement. Ce coucher de soleil est tellement intense et malheureusement si rapide.

Huacachina fut également pour nous, le lieu où nous ferons la rencontre de Victoire, Clément, Eva et Joseph. Deux couples avec qui nous partagerons la folle escapade dans le désert et bien d’autres choses. Nous retrouverons également Wiss et Gal que nous avions rencontré en Colombie… La vie est faite de tant de surprises.

Au milieu des dunes de sable
L’oasis de Huacachina

Nazca

Il est déjà temps pour nous de nous rendre à l’étape suivante : le désert de Nazca. Ce qui nous amène dans ce désert ce sont ses fameuses lignes. Des géoglyphes dont l’origine reste mystérieuse. Ils dateraient de 3 siècles avant Jésus-Christ. Certains disent que ces gigantesques lignes sont l’œuvre des Incas. Ils les auraient dessinées pour se repérer dans le désert. D’autres y voient l’œuvre des extraterrestres.

Quoiqu’il en soit ces lignes sont incroyables. Elles représentent des animaux (aigle, poisson, singe, chat…), des plantes ou des « êtres humains » ou une partie du corps humain comme les mains.

Puis, accompagnés par Clément et Victoire, un des jeune couple adorable, rencontré à Huacachina. Ensemble, nous partirons découvrir un aqueduc ainsi que le centre cérémoniel de Cahuachi. Il s’agit cette fois d’un ensemble de 7 pyramides construites (apparemment) par les Nazcas. Elles furent abandonnées entre le Vème et le VIème siècle après Jésus Christ.

Riches de ces nouvelles connaissances et de ces expériences fortes, nous prenons un bus de nuit qui nous conduit jusqu’au nombril du monde : la magnifique ville de Cuzco

Les lignes mystiques
Une vue d’en haut

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