Destination n°5 : la Colombie (nos 15 premiers jours)

Nous commençons notre découverte de la Colombie par la ville de Bogotà et plus particulièrement par le quartier de ma dentiste. 🦷 Et oui mes soucis dentaires seront la priorité à Bogota !! Après 2 jours de soins qui nous obligent à nous excentrer, c’est avec soulagement et de belles dents, que nous nous lançons enfin à la découverte de cette capitale.

Pendant que je souffre, ils se régalent!

Nous déambulons dans le quartier de la Candelaria avec ses rues pavées. Nous découvrons la Plaza de Bolivar avec la Cathédrale Basilica Métropolitana, le Colegio Mayor de San Bartolomé. Au hasard de notre chemin, le style change. Il est perturbant de voir comment la ville de Bogotà est un mélange de styles architecturaux. Les styles colonial, moderne et républicain se côtoient joyeusement et sans transition. La vie dans ces rues y est chaleureuse et joviale. On y danse, on y chante, on partage quelques sourires et chacun poursuit son chemin. Bien sur la pauvreté y est également présente, rien n’est parfait.

La place Bolivar et la cathédrale Basilica Métrolpolitana
Une rue
Une autre
Vue sur la ville

Le deuxième jour, nous avons pris de la hauteur et nous sommes montés jusqu’au Cerro de Monserrate. Nous avons fait le choix de monter en funiculaire (le téléphérique étant en maintenance) et de descendre à pied.

Funiculaire

La vue sur la ville y est incroyable.

La vue sur Bogotà depuis le Cerro de Monserate

Pour notre troisième et dernier jour de visite à Bogotà, nous avons poussé les portes du musée Botero, et du musée de l’Or. Ce fût une parenthèse culturelle bien agréable. Lylou a beaucoup ri en découvrant les œuvres de Fernando Botero avant de les trouver plutôt «jolies». Le musée de l’or l’a captivé et émerveillé.

Musée Botero
Aquarium d’or au Musée de l’or

Le village colonial de Villa de Leyva

C’est avec joie que nous quittons Bogota pour nous rendre à Villa de Leyva. Petit village colonial où le temps semble s’être arrêté. Nous ne serons pas déçus. Dès notre arrivée, nous sommes ébahis par sa magnifique place de 14 000 mètres carrés. La plaza Mayor est la plus grande de Colombie.

Plaza Mayor à la tombée du jour

Le lendemain, chaussés de nos chaussures de randonnée, nous partons pour près de 2 heures de montée pour atteindre le Mirador el Santo. L’effort est intense mais la vue est superbe. Et puis de délicieuses pâtisseries nous attendent en bas 😊 !

Les filles souffrent à la montée
Arrivés!

C’est extrêmement motivés que le lendemain matin, nous décidons de partir à la découverte de Pozos Azules (puits bleus). Pour cela, il faut parcourir une zone désertique sur quelques kilomètres. Cette expérience sera mémorable puisqu’après 2 heures de marche nous ne voyons pas l’ombre d’un puit bleu ! Pas le choix, nous continuons notre route dans le désert, pas d’ombre, l’heure tourne et le soleil commence à atteindre le zénith.

Seuls dans le désert, on croit apercevoir un puit

Lylou commence à perdre patience ainsi que le sourire. C’est alors que nous apercevons au loin ce qui ressemble à un point d’eau bleu. Super, c’est bien par-là !! Malheureusement, une demi-heure plus tard nous devrons bien nous rendre à l’évidence, nous n’avons pas pris le bon chemin. L’entrée n’est pas là! Impossible de faire demi-tour, on continue mais c’est dur…. Après encore une heure de marche, nous tombons enfin sur l’entrée du site ! Mais là, on n’a plus envie de les voir ces puits !! On voudrait un bon jus bien frais et surtout manger. Alors on continue et surtout on évite de prononcer 2 mots : Pozos Azules. Mais le calvaire est loin d’être terminé.

Un des puit, que normalement nous aurions du voir😅 photo Pixabay

Nous voilà maintenant sur la route, ça monte, il est bientôt 13h et pas une voiture ne passe. On continue encore et toujours. Encore une heure de marche et des blagues sur le lieu « dont il ne faut pas prononcer le nom » et là c’est le drame !! Alors que nous ne sommes plus qu’à une demi-heure de l’hôtel, Lylou s’insurge ! Si un taxi, Tuc-Tuc, charrette, moto ou vélo ne passe pas dans les 10 minutes, il faudra me porter ! Elle n’en peut plus et plus rien ne la fait rire. Et c’est là, contre toute attente, qu’un mini bus ralenti et nous demande s’il nous dépose quelque part. Oh si, gracias, que bueno !! Nous retrouvons tous les trois le sourire. Ouf! Evidemment, nous n’étions plus très loin de Villa de Leyva mais nous avions déjà 10 km de marche dans les pattes. Alors, ces 10 minutes de route, avec ce monsieur et son fils de 7 ans sur les genoux, apprenti pilote, nous ont paru bien plus longues mais elles furent surtout agréables et légères.

Une fois déposés à la gare, c’est avec hâte que nous allons manger un bon repas traditionnel pour trois fois rien.

Une bonne soupe pour commencer
Ces arbres 🤩

San Gil, ville des sports extrêmes

Pour arriver à San Gil, il faut de nouveau passer une longue journée sur les routes. Heureusement les paysages sont toujours magnifiques. San Gil n’est pas une ville très jolie, il faut bien l’admettre. Mais elle a su développer le potentiel environnent. C’est de là que toutes les activités à sensations (ou pas) s’organisent : parapente, canyoning, escalade, randonnées, spéléo, balades en quad…. Il y en a pour tous les goûts et évidemment, pour toutes les bourses. Nous optons pour une demi-journée d’excursion. Nous serons en petit comité : nous 3 et notre guide, Daniel ! Au programme : dégustation d’un plat typique : le chorizo de Dona Eustaquia. Ce sont des petites saucisses.  Daniel nous fait le récit de la création de la recette et nous racontes des anecdotes locales.

Portrait de Dona Eustaquia
El chorizo de Dona Eustaquia

Puis randonnée à la cascade de Juan Curi, baignade et photos à gogo.

Après un petit arrêt dans un « lieu symbolique et saint » pour les boliviens, nous partons direction un restaurant traditionnel, perdu dans les montagnes.

Prière adressée à la sainte des personnes porteuses d’un handicap

Nous y savourons un excellent repas bien trop copieux pour nous. Daniel nous en dira plus sur les habitudes alimentaires de son pays : nos estomacs ne sont pas prêts à manger comme eux 🙃.

Youri fera également une sortie en parapente au-dessus du canyon de Chicamocha. Expérience magnifique !

En parapente

Barichara, un coup de cœur

La suite de notre aventure nous conduit à Barichara. C’est un petit village colonial, à flanc de montagne. Les rues y sont pentues et pavées, les façades des maisons bien blanches, la végétation verdoyante et la vue y est tout simplement époustouflante ! Comment ne pas tomber amoureux de ce lieu.

Une pause un peu hors du temps, loin de l’agitation et du bruit. Ici, on se repose, on fait des randonnées, on saute dans la piscine, on écoute les oiseaux chanter et quelques moteurs de Tuc-Tuc passer. On s’émerveille de la vue depuis les miradors, on papote avec les marchands et surtout on se laisse vivre paisiblement.

Bien sûr il y a des incontournable dans ce village. Commençons par sa place centrale, avec son imposante église, comme d’habitude. La place s’ouvre sur plusieurs petites rues étroites et pentues.

L’église

De chaque côté, de petites bâtisses aux murs blancs, des restaurants, des échoppes, des boulangeries, des écoles, des habitations que rien ne différencie si les portes ne sont pas ouvertes.

Une des rue par laquelle on accède à la place
Maison traditionnelle

Il y a aussi le cimetière. Oui c’est surprenant, mais celui-ci est très beau avec des sculptures et des statues qui honorent les morts du village.

Le cimetière
Il nous accueille à l’entrée du cimetière

Les points de vue époustouflants et vertigineux sur le canyon du Rio Suarez.

Mirador

Et les randonnées « Caminos reales ». Le jour suivant notre arrivée, nous nous lançons sur le chemin qui mène à l’antique village de Guane. Deux heures de randonnée, sous le soleil. Ça descend pas mal, on commence à 1 200 mètres d’altitude pour arriver à 800 mètres.

C’est parti, début du sentier

Il y a peu d’ombre, les paysages sont à la hauteur des attentes et le village de Guane nous ouvre ses bras. A peine 10 rues, elles aussi immaculées de blanc. On y retrouve le même décor qu’à Barichara mais avec un je ne sais quoi en plus.

Sur le chemin
Toujours sur le chemin
L’arrivée au village de Guane

Plusieurs options sont possibles pour le retour : rebrousser chemin, le bus qui passe toutes les heures, et le Tuc-Tuc. Ce fût notre choix et pour nous qui ne sommes pas accoutumés à ce genre de transport, c’est toujours sympathique. Arrivés à l’appartement, on plonge dans la piscine. Quelle belle récompense 😉 et que de beaux souvenirs s’ancrent encore dans nos cœurs.

Il ne faudra pas quitter Barichara sans goûter à une des spécialité locale: les fourmis géantes.

Hummmm

3 réponses à “Destination n°5 : la Colombie (nos 15 premiers jours)

  1. Salut Youri et Sylvie,

    Superbes images et voyage extraordinaire, merci de nous faire rêver pendant que du coté de Pontchateau, c’est froid, gris et pluvieux 🙂

    Au fait, les fourmis géantes, c’est bon 😉 ?

    A+

    Christophe

  2. Quelle magnifique image on voudrai bien i être a votre place. et tré bon voyage a vous !

    Lucas D et ibrahim

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