De la côte Caraïbéenne aux montagnes colombiennes

De Santa Marta à Minca, il n’y a qu’un pas

Le trajet jusqu’à la côte caraïbéenne sera looong. Nous quittons Barichara avec un 1er bus qui nous conduit à San Gil, au « terminalito » qui se trouve au centre de la ville. Puis nous devons prendre un taxi qui nous conduit jusqu’au terminal de la ville. Là, nous attendons notre bus de nuit. Nous avions été prévoyants et avions déjà acheté nos billets la semaine précédente. Le bus tarde à arriver. Au lieu de partir à 19h30, c’est finalement à 20h que nous monterons dans ce dernier. C’est parti pour 13 heures de routes🚌. Le bus est plutôt confortable, le chauffeur est un pilote ! Sa conduite est rapide et brusque. Autant dire qu’il est difficile de fermer les yeux longtemps.

Santa Marta

Plage du Rodadero au coucher du soleil

Nous arriverons à la gare de Santa Marta vers 9 heures du matin. Impossible d’avoir notre appartement avant 15 heures. C’est donc armés de patience que nous prenons notre petit déjeuner tranquillement à la gare. Puis nous décidons d’aller nous poser dans un centre commercial qui se situe à quelques pas de notre logement, dans le quartier du Rodadero, près de la plage. Un taxi et quelques minutes plus tard, nous déposons nos sacs sur la terrasse du centre commercial et la fatigue nous rattrape🥱. La patience se fait moindre et l’irritation grandissante. Rien ne va plus jusqu’à ce que Pierre, un canadien retraité qui vit là, la moitié de l’année, nous change les idées. Comme quoi les rencontres peuvent se faire à tout moment. L’heure tourne, il est 14h30 nous décidons de nous rendre jusqu’à l’immeuble.

Se relaxer et profiter de la piscine

Mauvaise surprise, l’appartement est ridiculement petit pour 3 et mal équipé. Heureusement il y a une piscine bien sympathique ! La chaleur à Santa Marta est étouffante, il est difficile de sortir entre 11h et 16h. Nous sommes déçus par la plage qui est sale et bondée de monde😞. Pierre nous invite à partager une demie journée avec sa famille, nous sommes ravis et Lylou est aux anges. Elle va pouvoir jouer avec 2 petites filles et parfaire son espagnol. Le reste de notre séjour à Santa Marta sera consacré à de l’instruction en famille, des plongeons dans la piscine ainsi qu’à de courtes balades sur la plage.

Minca

Nous partons rapidement pour Minca : un petit village au pied de la Sierra Nevada. Là, on profite d’un peu de fraicheur ainsi que de belles randonnées dans la forêt. Les cascades permettent aux plus courageux de se baigner dans une eau trop fraiche pour moi et la nature verdoyante nous offre l’opportunité d’admirer des oiseaux par centaines : colibris, toucans🐦… Le dépaysement est total et on oublie vite notre déception des jours précédents.

Dans la Sierra Nevada
Un peu de fraicheur dans les cascades

Être efficace à Carthagène des Indes

Après Minca, direction Carthagène des Indes. Nous y poserons rapidement nos sacs. En 2 jours nous parcourrons tous les lieux incontournables de la ville : les murailles extérieures et intérieures, le quartier Getsemani, la place de Santo Domingo, la place Bolivar, la place de San Pedro Claver, le théâtre Heredia, le château de San Filipe, la Torre del Reloj, le palais de l’inquisition, le parc bicentenaire, las Bovedas de Santa Clara…

Dans le quartier de Getsemani
Devant le château de San Filipe

Bref, vous l’aurez compris, on a bien marché à Carthagène👟 ! Le souvenir le plus fort pour Lylou sera d’avoir pu toucher un paresseux🦥.

Sur les murailles au coucher du soleil
Pour une partie d’échec à Carthagène ?
Elle n’en revient toujours pas !!

De l’adaptabilité

Notre séjour caribéen aura été court et nous n’aurons pas profité comme nous l’aurions voulu de cette partie du pays. Mais on sait que la vie est faite de choix, et parfois de renoncement mais aussi d’adaptabilité. Nous renoncerons à aller au Parc Tayronna car fermé 15 jours à cette période. Nous renoncerons également à aller jusqu’à Palomino ainsi qu’au désert de la Guajira car les temps de trajet sont extrêmement longs et épuisants. De plus financièrement, ces lieux ont un coup qu’il faut prévoir ! On s’adapte, donc ! ✨

En route pour les montagnes.

Dans l’avion

La ville dite du « printemps éternel » : Medellin

Cette fois, pas de bus mais un avion✈. En 1 heure de temps nous rejoignons Medellin, la ville de Pablo Escobar. En bus, il faut compter minimum 14 heures de trajet. Et question finance, la différence n’est pas excessive. Nous avons payé 120 euros pour 3. En bus, nous aurions payé un peu moins de 100 euros. Le choix est vite fait, non ?
Medellin nous accueille avec la pluie🌧. Cela faisait très longtemps que nous n’en avions pas vu. Ça fait tout drôle. Nous sommes également accueillis à la sortie de l’aéroport par des taxis hors de prix🚕. C’est la première fois qu’on nous annonce de tels tarifs. Décidés à trouver une solution alternative (Uber ou bus), nous nous mettons de côté et commençons à voir le prix des Ubers. C’est là qu’un chauffeur de taxi nous propose de partager les frais avec une autre personne. Allez, c’est vendu ! Et quelle bonne idée.

Dans les rues de Comuna 13

C’est là que nous croisons le chemin de Wissam, une jeune française en vadrouille elle aussi. Nous nous reverrons le lendemain matin pour partir à la découverte du fameux quartier de la Comuna 13. Et devinez quoi : ce fut une belle journée ensoleillée🌞. Ce quartier a réellement une âme, une vie que les autres quartiers de la ville n’ont pas. Ses couleurs, son street art, ses danseurs de rue, ses chanteurs, ses toboggans improbables, ses escalators, son téléphérique, la vue surprenante sur des habitations sommaires collées les unes sur les autres… Bref, on n’a du mal à imaginer la violence et la criminalité qui y régnaient dans les années 90.

Une statue de Botero

Pour notre second et dernier jour à Medellin, il pleut des cordes. Nous décidons tout de même de sortir. Il est très facile de se rendre d’un point A à un point B dans cette grande ville car elle est « équipée » d’un métro🚇. Nous nous rendons donc à la place Botero, admirer les 23 œuvres de l’artiste colombien. La pluie ne semble pas vouloir laisser place au soleil, bien au contraire, il pleut de plus en plus. Nous prenons une nouvelle fois le métro direction le quartier El Poblado où nous retrouverons Wissam pour partager un dernier moment ensemble. Les aurevoirs seront douloureux et toujours sous la pluie.

A la découverte de petits villages authentiques : Guatapé et Jardin

Le décor de Guatapé
Une scène de vie locale

Le lendemain matin, c’est toujours en métro que nous nous rendons à la gare du nord pour prendre le bus direction le petit village de Guatapé. Le soleil nous accompagne et ce petit village tient toutes ses promesses. Il est charmant, accueillant et paisible. Nous sommes bien loin de la ville même s’il y a pas mal de touristes. Bien installés dans un bel appartement, nous programmons la suite du séjour. Le lendemain matin, toujours accompagnés par le soleil, nous nous rendons en Tuk-tuk 🛺 à la Piedra del Penol.

Notre joli moyen de locomotion

Il s’agit là d’un monolithe de 220 mètres de haut. Pour atteindre son sommet et admirer le paysage, il faudra gravir pas moins de 675 marches. Mais vraiment, l’effort en vaut la peine.

Le pierre El Penol
La vue !!!

Le jour suivant, nous embarquerons pour une balade en bateau et nous en serons plus sur les propriétés de Pablo Escobar, et oui encore lui, qui se trouvent autour de Guatapé.

A bord matelos
Sur les rives de Guatapé

Destination suivante : Jardin. Un village qui porte bien son nom car il s’agit là d’un vrai jardin. Au programme des randonnées et une belle balade en vélo afin de parcourir et découvrir ce village verdoyant où les bananiers côtoient les plantations de caféiers. On y trouve également un téléphérique bien surprenant🚠.

Au départ d’une randonnée
Vue depuis le Café Jardin
Téléphérique de Jardin

Nous nous enfonçons toujours plus à l’intérieur du pays. Dans les prochains jours nous atteindrons Salento.

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