Avant d’arriver à Las Galeras, il nous faut quitter Sosùa. Pour cela nous avons 2 horaires possibles: 6h30 ou 13h. Afin d’éviter de marcher sous le soleil brûlant, nous optons pour l’horaire du matin. Il est 5h45, nous fermons la porte de notre hôtel et marchons 15 minutes sous une fraicheur relative. Arrivés à l’arrêt de bus, nous sommes déjà en sueur. 6h28, le voilà, il est très ponctuel et nous sommes très surpris!! Cette fois pas de clim mais les fenêtres grandes ouvertes. 3 heures de route plus tard, le bus nous dépose à Samanà. Il nous faut maintenant rejoindre Las Galeras. Nous souhaitons attendre un guagua (collectivo pas cher) mais on nous convint de prendre un taxi :
– « Ça ira plus vite et on vous fait un prix ! »
Fatigués et assommés par la chaleur on se laisse avoir. Alors oui, on va plus vite mais on paie beaucoup plus cher ! Cela dit, notre chauffeur est une vraie perle. Il nous raconte des anecdotes du pays, fait le guide pendant le trajet, s’arrête chez le meilleur vendeur de bananes du coin et nous offre un de ces fruit sucré à chacun. Une fois arrivés à notre hostel, il souhaite même nous attendre pour nous conduire à ce qui est pour lui, la plus jolie plage du village : Playita.
Il est midi, nous sommes accueillis à notre hostel par Cristiano :
– « Vous n’avez pas de réservation ici » nous annonce t’il, désolé. Alors là, on tombe des nus, même notre gentil chauffeur est désemparé pour nous.
– « Mais non, je plaisante ! » Hahahaha mauvaise blague !!! Cristiano est déjà bien alcoolisé et son humour ne me plait pas du tout. Il n’est pas méchant mais très lourd. Au bout de 20 minutes, il nous tient toujours la grappe alors que le chauffeur nous attend patiemment. Je décide de prendre les choses en mains. Je vais voir le chauffeur et le remercie grandement mais nous découvrirons la Playita par nous même. Puis je remercie bien plus sèchement Cristiano pour son accueil mais là c’est bon. Merci et Salut !!
Une douche et un encas plus tard, nous partons à la découverte de ce petit village de pécheurs. En quatre jours, nous le parcourrons de long en large. C’est un recoin du pays encore préservé par le tourisme de masse. Les coiffeurs exercent leur activité à ciel ouvert, la musique et la bonne humeur se ressentent à chaque coin de rue. Les bananiers, les cocotiers et d’autres arbres fruitiers poussent tout le long des routes goudronnées ou non, et les scooteurs et motos vrombissent à toute heure. Puis viennent le son des vagues mêlés aux éclats de rire des jeunes et moins jeunes alors revigorés par cette immense étendue d’eau rafraichissante, bordée de palmiers et cocotiers.
Il y a des sons plus mélodieux que d’autre mais ici, tous cohabitent joyeusement.
Prochaine destination: Las Terrenas…