Essai philosophique sur la notion de liberté

Aujourd’hui, je me lance à écrire un petit essai philosophique sur le thème de la liberté. Je vous partage donc mes pensées sur le sujet. Rassurez-vous, mon questionnement rejoindra inéluctablement la trame du blog.

Concernant la problématique, je lancerai plutôt le sujet avec ce questionnement : comment être libre et équilibré à la fois ?

Quand on parle d’équilibre, il y a tout de suite une notion de balance et de poids qui nous vient à la tête, et je dirai que l’image représente bien ce juste point à trouver. Que faut-il à un être humain pour être équilibré ? Un peu de joie, mais pas trop, un peu de peine, mais pas trop, un peu de travail, mais pas trop, un peu de nourriture, mais pas trop… Tout ce qui est dans l’excès est nuisible et tout ce qui est dans l’absence est également nuisible. Mais comment trouver le juste milieu ? C’est là que la personnalité de chacun rentre en jeu. Étant tous différent, chaque personne possède son propre point d’équilibre, décalé par rapport aux autres. C’est un peu comme une empreinte digitale, personne n’a la même. Il y a des personnes qui, par exemple, auront besoin de plus d’amour que d’autres pour se sentir bien, ou de plus de nourriture, ou encore de plus travailler. Chaque esprit ainsi que chaque métabolisme est différent. La difficulté est de se connaître et de connaitre ses points d’équilibre pour chaque situations.

C’est là où est le problème dans notre société. Celle-ci nous formate, elle souhaite que nos points d’équilibre personnels convergent vers un plus gros point commun central que l’on nomme « la norme », sans prendre en considération les besoins de chacun. Les gouvernements ont instauré des règles basées sur une norme arbitraire et diffusé par les médias, où chaque citoyen se doit de suivre cette norme dictée soit directement, par l’intermédiaire des lois, soit indirectement, par l’intermédiaire de l’endoctrinement et la propagande.

Concernant la notion de liberté, je pense qu’elle a un lien fort avec le bien-être. Nul ne pourra être totalement libre, s’il n’est pas totalement heureux. Car qu’est-ce qu’être libre au final, c’est se libérer de toutes contraintes inutiles, non pas toutes contraintes absolues, mais toutes contraintes inutiles. Nous avons tous des contraintes, des besoins, dont nous ne pouvons pas et ne voulons pas nous libérer, dormir, faire une activité, aimer, partager… Impossible de s’en défaire, elles nous rendent même heureux, donc en d’autres termes libre. Mais les contraintes inutiles, elles, nous empêchent, d’être heureux. Je prends un exemple concret qui me concerne et qui en concerne plus d’un.

La société nous suggère, tu iras à l’école longtemps, tu travailleras là où les entreprises auront besoin de toi, tu te reposeras devant la télévision. Tu consommeras beaucoup pour faire tourner l’économie. Tu feras de longs crédits, car ce sont les crédits qui font tourner les banques. Tu paieras beaucoup d’impôts et de taxes. Comme tu devras beaucoup payer, donc tu devras beaucoup travailler, et donc tu auras moins de temps pour toi. Tu auras alors forcément moins de temps pour réfléchir aux choses philosophiques et pour te dire que tout ceci est un cercle vicieux qui ne profite pas à toi et à tes besoins, mais aux besoins de la société et surtout aux dirigeants du monde (c’est là que commence la notion de contrôle des masses). Tu finiras ta carrière vieux en ayant travaillé plus de quarante ans pour une société qui t’en demandera toujours plus et qui te donnera toujours moins.

Bien sûr je généralise la chose et je la caricature un peu mais dans le fond, il y a du vrai. Nous vivons une époque qui a eu son apogée il y a bien longtemps, nous sommes maintenant sur la pente descendante qui mène au déclin de notre civilisation.

Après ce tableau sombre que je viens de peindre, qu’est-il possible de faire pour imposer son équilibre et de ce fait, devenir vraiment heureux. Je n’ai pas de solution universelle, car comme je l’ai écrit, chacun doit trouver sa propre solution, néanmoins je peux dire ceci.

Fuyez la société de masse, listez mentalement vos besoins pour être équilibré, et recentrez-vous dessus. Entourez-vous de peu de personnes mais de personnes qui contribuent à votre équilibre. Consommez équilibré. Ne vous laissez pas endoctriner, vous êtes différents, vous êtes unique, vous seul connaissez vos besoins. Travaillez modérément, laissez-vous du temps pour être avec vos proches. Voyagez, bougez, allez voir les autres cultures, le modèle américo-européen ne convient pas forcement à tout le monde. Restez dans votre équilibre, pour enfin être heureux et trouver votre liberté.

Il ne devrait au final y avoir qu’une seule règle : Faites ce que vous voulez, du moment que cela ne nuit à personne.

2 réponses à “Essai philosophique sur la notion de liberté

  1. Bravo Youri pour cet essai, je te rejoins complètement (il faut qu’on discute de cela autour d’une bonne bière ;-)). Le bonheur est partout, il faut juste en prendre au maximum tous les jours : Un sourire, un regard, un partage, un plat, une odeur, une vue, une lumière, un sentiment, un baiser… Je rajouterai que parfois, on ne comprend pas tout de suite que ce que l’on vit c’est du bonheur, il faut réaliser….

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